La naissance du projet Bubblee

Pour les personnes pressées, vous pouvez regarder la courte vidéo en bas de la page d’accueil, qui relate l’histoire de Bubblee.

A la base, je n’étais pas du tout partie pour travailler dans le domaine artistique.

En effet, j’ai toujours aimé lire et écrire, c’est pourquoi j’ai suivi un BAC littéraire. Puis, après le lycée, j’ai décidé de partir à Paris pour rentrer dans une école de Relations Internationales, l’ILERI. Bien que n’ayant pas encore d’idée de métier précise, j’ai ensuite effectué un master en Défense, sécurité et gestion de crise au sein de l’IRIS Sup’. J’ai beaucoup apprécié ces 5 années d’études supérieures, et j’étais sûre d’avoir trouvé ma voie.

Fin 2022, je décroche un emploi au ministère des Armée, où j’intègre l’armée de l’Air en tant qu’officier sous contrat, et deviens analyste en géopolitique. Je découvre un métier qui me passionne, où les challenges sont constants et les collègues très sympathiques.

 La seule ombre au tableau reste ma localisation géographique. En effet, j’ai déjà passé plus de 5 ans de ma vie à Paris, ville que je n’affectionne pas particulièrement. Originaire de Vendôme, j’y retourne quasiment tous les week-ends afin de retrouver mon conjoint, ma famille et le calme de la campagne.

Peu avant la fin de ma période d’essai de 6 mois, mon conjoint et moi devons prendre une décision concernant nos carrières. Nous avons déjà vécu plusieurs années à distance, et nous ne pouvons plus continuer sur cette voie ; l’un de nous doit quitter son travail pour rejoindre l’autre.


Après de longues et difficiles discussions, c’est finalement moi qui quitterai mon emploi et irai le rejoindre à Vendôme.

Cette décision a été très difficile à prendre car j’avais l’impression d’avoir enfin trouvé un travail qui m’intéressait et dans lequel je pouvais m’épanouir.

En effet, pendant mes années d’étude, j’ai eu l’occasion d’effectuer plusieurs stages de 2 à 6 mois, et de travailler dans diverses entreprises. Cependant je n’ai jamais pu me projeter à long terme comme employée dans les entreprises ou institutions que j’ai visitées. A chaque fois, l’emploi ne m’intéressait pas assez pour que je m’imagine rester plusieurs années.

Malgré tout, je savais que le bonheur de vivre à deux surpasserait la déception de quitter mon travail.  


Nous voilà donc embarqués pour une nouvelle vie à Vendôme, moi sans emploi et mon conjoint avec un bon poste chez Louis Vuitton.

Nous emménageons rapidement dans la maison de sa grand-mère, où je réalise quelques travaux. Pendant ce temps, je cherche un moyen de construire ma vie professionnelle à Vendôme.

 Ayant obtenu un poste que je considérais comme idéal, il me semble évident que je ne pourrai pas trouver mieux dans la petite ville de Vendôme. Je fais quelques recherches, mais rien ne me convainc. J’essaye donc de partir de mes passions, et de voir quels métiers s’en rapprochent. Je m’imagine éditrice, dessinatrice de livres pour enfants, professeure, gérante d’un camping… Je balaye une quantité énorme d’options dans mon crâne, sans être réellement convaincue par aucune d’entre elles.

Après avoir gribouillé des milliers de mots sur des carnets et post-it, je suis finalement convaincue que c’est le moment pour moi de me lancer et de créer mon entreprise.

Je suis sans emploi, j’ai une certaine sécurité financière grâce à l’emploi de mon conjoint, et je sais qu’aucun métier situé aux alentours ne pourra me combler comme le précédent. Par ailleurs, je ne m’imagine pas m’investir dans un emploi qui ne me passionnera pas, en particulier après avoir démissionné d’un métier qui me plaisait vraiment.

Je décide donc que je travaillerai pour moi, mais je ne sais pas encore quelle forme prendra mon entreprise, ni quels services je proposerai.


Au fur et à mesure des notes que je gribouille partout et de mes loooongues journées et soirées de réflexion, j’aboutis à une conclusion.

 Pour être épanouie dans mon travail, je dois laisser ma créativité s’exprimer. Je pourrais tenter de devenir écrivaine, mais c’est très peu probable que j’y arrive puisque je ne possède pas les codes de l’écriture, ni le réseau, ni peut-être même la détermination pour écrire des ouvrages entiers. Sinon, je pense à l’illustration. Depuis petite, j’ai toujours aimé dessiner, d’abord un peu de tout, puis plus particulièrement du manga. Bien que je me sois arrêtée pendant plusieurs années, j’ai renoué avec cette passion lors des confinements.

 J’aime aussi beaucoup le domaine de la décoration d’intérieur et des arts de la table. Je m’imagine ouvrir une boutique en ligne de produits artisanaux, en fabriquant des objets uniques et originaux, tels que des vases, des tasses, des bols décorés de mes dessins. J’aimerais aussi réaliser des housses de coussin, des dessous de verre, des puzzles, des posters, des t-shirts et plein d’autres produits.

Cependant je ne connais rien à la création d’entreprise, et je comprends rapidement qu’il est très compliqué de s’en sortir seule. 


J’entends alors parler de la BGE, qui aide les porteurs de projet à monter leur entreprise. Avec leur accompagnement, je construis mon business plan, en évaluant ma clientèle potentielle, mes dépenses futures, ma stratégie de communication, etc.

Je me rends vite compte que cela ne sera pas possible de réaliser tous les produits que j’ai en tête. En effet, je n’ai que très peu de budget, et l’achat de matière première ainsi que les impressions sur les différents supports me reviendraient extrêmement cher.

 Alors que je pensais dans un premier temps réaliser un emprunt auprès de ma banque, acheter des machines afin de réaliser moi-même les impressions sur différents supports, et stocker toute la marchandise chez moi, je change mon fusil d’épaule.

 

Je décide de commencer prudemment, en réalisant dans un premier temps des posters uniquement, puisque leur coût de production assez faible. Je rentre un contact avec un imprimeur installé juste à côté de chez moi, capable d’imprimer mes affiches à la demande, dans un délai très court.


Je suis donc fixée sur le type de produits que je souhaite vendre. Il me reste à présent à préparer mes dessins pour l’impression et à créer mon site web.

 Là encore, je n’y connais rien. Je comprends petit à petit les bases du fonctionnement de Photoshop, et créé des documents avec marges pour chacun de mes dessins.

Pour ce qui est du site web, j’ai suivi une formation à l’introduction au digital de deux jours via la BGE. Je comprends légèrement le fonctionnement de wordpress, mais mes connaissances sont très limitées.

 Bien que de nombreuses personnes me l’aient catégoriquement déconseillé, je décide tout de même de créer mon site moi-même. Je n’ai toujours pas beaucoup d’argent, et dans l’idée d’être son propre patron, j’ai envie d’être indépendante, et de pouvoir comprendre et gérer mon site en autonomie.

 La création du site n’est pas simple, je passe parfois des jours entiers bloquée sur un point sans avancer. Je ne comprends pas tout mais je me renseigne en regardant des vidéos Youtube, en lisant des articles, etc. Je rédige aussi les textes de lois comme mes conditions générales de vente et mes mentions légales.

A deux reprises, je me suis retrouvée totalement à l’arrêt. Heureusement, un ami a pu faire des modifications dans le code du site web et me sortir de l’impasse. Il m’a beaucoup aidée sur énormément de points.


Fin novembre 2022, le site est finalement opérationnel, et je peux commencer à vendre mes produits. Je voulais que la boutique soit ouverte avant Noël, et c’est chose faite !


Et voilà pour ce premier article ! 

Un grand merci à Antoine pour son aide, et merci à vous tous pour votre suivi des aventures de Bubblee !

signature Marie

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